Paris fédère 10 villes autour de l’achat groupé
La Ville de Paris devrait valider un projet d’appels d’offres commun avec 3 autres villes françaises et 7 capitales européennes pour l’achat de fournitures et services à faible teneur en carbone, liés à la propreté urbaine.
L’union fait la force. Surtout lorsqu’il s’agit, pour de grandes métropoles urbaines, de mutualiser et de massifier les achats de fournitures (matériels notamment) et de services dans le cadre des budgets de propreté et de collecte. A l’initiative d’Anne Hidalgo, Maire de Paris, 3 métropoles françaises (Bordeaux, Lyon et Strasbourg) et 7 capitales européennes (Athènes, Bruxelles, Copenhague, Lisbonne, Madrid, Rome et Tallin) vont unir leurs efforts dans le cadre d’appels d’offres européens.
L’objectif de ce groupement de commandes est à la fois d’acheter moins cher, mais aussi plus « propre » diverses famille de matériels de collecte et de voirie : bennes à déchets de 12 et 16 tonnes, laveuses, mais aussi véhicules à faible émission de C02. A titre d’exemple la ville de Paris achète chaque année une trentaine de bennes pour un coût unitaire de 120 k€, une façon de peser sur les fabricants en vue d’améliorer les performances environnementales et énergétiques de leurs matériels, avec, à la clef la promesse de commandes conséquentes. La ville de Paris, porteuse de ce projet envisage par la suite d’étendre cette démarche à l’achat d’électricité « verte » auprès d’opérateurs européens. « D’un point de vue juridique l’article 8 du Code des marchés publics offre la possibilité aux acheteurs publics de constituer des groupements de commandes à caractère transnational. La passation des contrats relevant du périmètre du groupement sera soumise au droit français. Leur exécution relèvera des droits nationaux des membres concernés. La Ville de Paris sera coordonnateur, libre à chaque ville de s'y associer ou non » détaillent les responsables de la collectivité dans les colonnes de notre confrère Les Echos.