Le décret du 8 novembre dernier reconnaît désormais la représentativité du SNPRO dans la convention collective nationale des entreprises de propreté.

« La possibilité de siéger aux côtés de la FEP avec les organisations syndicales de salariés nous permettra d'abord de porter la voix des entreprises de propreté, petites et moyennes, qui constituent la majorité de nos adhérents » se félicite Sylvie Leszczynski, DRH de la société ATN Nettoyage et présidente nouvellement élue du Syndicat national des professionnels de la propreté et services associés (SNPRO) Même s'il compte dans ses rangs des entreprises de plusieurs centaines de salariés, ce syndicat patronal -qui affiche quelque 350 adhérents dans l'Hexagone- souhaite concentrer ses efforts sur l'accompagnement des plus petites structures. Des sociétés qui n'ont pas les ressources en interne pour traiter notamment les problèmes juridiques ou règlementaires à l'heure où les ordonnances Macron risquent de rebattre les cartes. « Cette évolution des textes met nos entreprises en première ligne. C'est le plus souvent au dirigeant lui-même de régler ces questions là sans y être forcément préparé » s'inquiète la nouvelle présidente du SNPRO.

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