Quand les punaises de lit ne quittent plus la chambre, les hôteliers ne savent plus à quelle méthode et à quel prestataire se vouer.  S’appuyant sur la solution d’éradication par la chaleur de ces insectes, la société Cap Services a mis au point une méthode rigoureuse qui porte ses fruits : un canon thermique spécialement adapté à cet usage.

Après plusieurs années passées dans de grandes sociétés spécialisées dans la 3D, Franck Aferiat a décidé, en 2005, de créer sa propre structure : Cap Services plus connue sous le nom ‘’Centre-Anti-Parasitaire’’. Implantée initialement à Alfortville la société, qui compte une dizaine de collaborateurs dont une entomologue, a ouvert une deuxième agence à Dreux en 2010 et prochainement ouvrira une troisième, dans le Nord 77, afin de couvrir intégralement l’Ile-de-France. « Dans l’univers de la 3D, nous avons choisi un créneau un peu spécifique en nous positionnant sur les situations difficiles et les problèmes récurrents que peuvent rencontrer nos clients, qu’il s’agisse de blattes, de souris et bien entendu de punaises de lit » se démarque Franck Aferiat en mettant en avant le pragmatisme qui s’impose, les solutions techniques et les modes opératoires qu’il teste, valide, puis développe chez ses clients avec éthique. «  Notre approche passe d’abord par une évaluation, un diagnostic poussé de la situation suivi d’une préconisation. Après une inspection minutieuse de la chambre, nous en examinons minutieusement les moindres recoins. Nous procédons ensuite à un traitement thermique des punaises. La clé de la réussite réside dans la méticulosité de notre prestation » poursuit le gérant de la société.

90 minutes à 55°C

En théorie, les punaises rendent l’âme à une température de 55°C, encore faut-il garantir celle-ci de façon uniforme et continue dans l’ensemble de la pièce, ce qui n’est pas gagné. « J’ai testé de nombreux canons avant de trouver le bon chez un fabricant européen. Nous avons travaillé chez lui dans son usine et avec ses équipes, pour l’adapter et l’homologuer au marché français. Grâce à cet appareil, la température va atteindre les 55°C en 1h15 maximum, et surtout, de façon uniforme et continue. Pour nous assister et ainsi, offrir la meilleure prestation à notre client, nous utilisons notre logiciel, couplé aux sondes positionnées stratégiquement dans la pièce à traiter. Une batterie de télé-mesures sont envoyées et analysées en temps réel durant toute l’opération. Un rapport synthétisé est ensuite remis à l’hôtelier, qui atteste, entre autres, de l’homogénéité de la montée en température, ainsi que de son maintien pendant 90 minutes. Un laps de temps largement suffisant pour éradiquer les insectes » poursuit le responsable de Cap Services. Le choc thermique ainsi produit, déshydrate complètement les insectes, tombant même des différents supports où ils s’étaient réfugiés.

Oublier les insecticides

« Pour le client l’avantage est ‘’triple’’: premièrement, il a la certitude d’être débarrassé des insectes, deuxièmement, il n’a pas besoin de nettoyer la chambre après notre intervention, ce qui n’est pas le cas avec une solution chimique ! Et enfin, sa chambre est de nouveau disponible, donc notre traitement a un impact limité sur son taux d’occupation. Que d’économies ! Nous pouvons même avec ce procédé, traiter les textiles présents dans la chambre tels que les dessus de lit et bien entendu, les rideaux. En règle générale, il n’y a pas de contre-indication concernant le mobilier ou les matériaux, mais dans certains hôtels, il sera nécessaire d’évacuer, après décontamination, de la chambre des tapisseries, des tableaux, ou encore des appareils électroniques comme les téléviseurs. D’ailleurs, nous n’immobilisons la chambre qu’entre 3 et 4 heures en moyenne, même si nous prévoyons un temps plus important en cas de difficulté imprévue. Par rapport à un traitement chimique qui demande un temps important de consignation dû au nettoyage notamment, notre méthode est beaucoup plus intéressante pour l’hôtelier et elle écarte les risques pour la santé du personnel et des occupants, sans oublier la réputation de l’établissement ». D’un point de vue économique, la solution proposée par Cap Services se positionne à environ 200 à 300 € au dessus d’un traitement chimique, « mais avec une garantie de résultat, la suppression de toutes les contraintes liées à un traitement insecticide, et surtout, la possibilité de traiter simultanément les textiles » conclut Franck Aferiat qui précise par ailleurs, que la prestation mobilise deux techniciens pendant une journée en moyenne.

Aujourd’hui Cap Services dispose de plusieurs machines adaptées à la réglementation et aux conditions d’utilisation en France. Une forme d’exclusivité que Franck Aferiat et son fournisseur sont tout à fait disposés à « partager », après formation et accompagnement, avec d’autres sociétés de services qui s’engageraient comme lui, dans cette démarche qualitative du traitement des punaises de lit.