Global Hygiène confirme l'achat du site Arjowiggins
Après un an de négociation le groupe Global Hygiène vient de s'engager dans le rachat de la papeterie de Charavines (Isère) qui appartenait à l'industriel Arjowiggins.
« Notre projet a franchi une nouvelle étape avec la signature il y a quelques jours de la promesse de vente du site Arjowiggins de Charavines. Cet investissement nous permettra de donner une autre dimension au groupe Global Hygiène qui pourra notamment compter sur son propre approvisionnement en bobines-mères. C'est un gage d'indépendance, de souplesse et de maîtrise des coûts mais également une garantie de qualité pour nos clients. C'est pour cette raison que nous ne voulons pas brûler les étapes » note Luc Brami, directeur général de Global Hygiène, qui insiste sur son « engagement à 100% » dans cette nouvelle aventure industrielle. Le projet s'organise autour de l'ancienne usine Arjowiggins -site historique de fabrication du papier dans la vallée de la Chure- dont la vocation était la production de papiers graphiques. La fabrication de ouate de cellulose impose au groupe bourguignon de s'équiper d'une nouvelle machine, d'un gabarit différent et d'adapter le bâtiment à ce nouvel outil.
« Nous avons fait les choses de façon méthodique. L'ancienne machine a été démontée dans les règles de l'art et nous devons maintenant déconstruire le bâtiment existant, c'est une phase importante et délicate. Mais l'avantage pour Global Hygiène est de disposer d'un site de qualité, au cœur d'une région papetière et à proximité de l'école technique du papier, et surtout ne nécessitant pas de gros travaux de restructuration » poursuit M.Brami. Autre point de vigilance pour l'industriel : la faisabilité financière du projet qui représente près de la moitié du chiffre d'affaires du groupe. L'investissement qui devrait s'élever à quelque 20 millions d'euros reste très en-deçà de l'enveloppe qui aurait été nécessaire pour bâtir le même outil de A à Z. « Sur le plan financier, les choses avancent bien. Il n'est pas question pour nous de mettre le groupe en danger. L'échéance de début 2018 me paraît raisonnable » conclut le dirigeant de Global Hygiène.