Nouvelle offensive de la profession sur le travail en journée
Pour les professionnels de la propreté les planètes semblent parfaitement alignées pour remettre le travail en journée sous le feux des projecteurs : mise en avant des métiers de l'hygiène après déjà 2 ans de crise sanitaire, montée en puissance de la RSE auprès des donneurs d'ordres, recommandation n° 17 du Livre Bleu 2022 de la FEP, sortie du film « Ouistreham » (photo)...
Depuis le début de l'année les tribunes et les témoignages se multiplient dans la presse. À la prise de parole (Le Parisien, mercredi 19 janvier 2022) de Marie-Laure Léau à la tête de la société Segid, installée à Hérouville-Saint-Clair dans le Calvados, sur un sujet qu'elle maîtrise depuis de nombreuses années, est venu s'ajouter une enquête dans le Journal du Dimanche (édition du 23 janvier 2022) reprenant témoignages et données économiques. Il est notamment rappelé, au travers des enquêtes conduites par la Fep que 92% des entreprises de propreté qui sont passées au travail en journée/en continu sont satisfaites.
Casser l'inertie des donneurs d'ordres
Un chiffre qui atteint les 95% lorsque ce sont les clients qui sont interrogés. Il n'en demeure pas moins que des freins subsistent, à commencer par l’inertie, voire la réticence d'un certain nombre de donneurs d'ordres, public notamment, qui ne sont pas encore prêts à revoir leur organisation et changer les habitudes de leurs salariés.
À ces raisons opposées par les clients viennent aussi s'ajouter des contraintes plus objectives vécues par des agents de propreté, souvent multi-employeurs, dont les différents emplois du temps sont difficiles à concilier. Là encore le travail en journée et en continu peut apporter une réponse s'il s'accompagne d'un nombre d'heures suffisant.
