L'enquête annuelle  réalisée par la société Ubiq, plateforme de recherche de bureaux flexibles, atteste d'une véritable explosion du marché du co-working. La France qui compte aujourd’hui plus de 3420 espaces de co-working, soit une croissance de 23% par rapport à 2021, devrait dépasser le million de m² de bureaux partagés dans les 18 mois qui viennent . « La demande est à la hauteur de l’offre croissante : les coworkings ayant répondu à l’étude affichent un taux de remplissage de 91%. Plus dynamique que jamais, le marché du coworking a provoqué de nombreuses fusions et rapprochements d’acteurs souhaitant s’imposer en France, à l’instar de Multiburo et Start-way sous la bannière La Poste Immobilier, l’acteur américain Industrious et le co-working belge Welkin & Meraki ou encore dans la maison Accor, Wojo et Mama Works. Déjà largement installés en  Ile-de -France, les espaces de coworking se multiplient en région pour répondre à une demande croissante dans des villes comme Lille, Marseille ou encore Toulouse » martèle l'étude.

Moins de postes que de collaborateurs

Des chiffres qui traduisent une tendance de fond et donne un éclairage particulier aux indicateurs de demande des entreprises clientes, établi par Ubiq. En 2022, 1/3 des entreprises en croissance recherche des bureaux offrant moins de postes que le nombre de collaborateurs. En moyenne, en 2023, une entreprise du tertiaire engagée dans le flex-office proposera 8 postes de travail pour 10 collaborateurs.

Une offre multiservices à inventer

« Le flex-office est au coeur de la transformation que connaît l’immobilier tertiaire. C’est une solution qui répond parfaitement à la démocratisation et la généralisation du télétravail. Des temps en présentiel de qualité deviennent essentiels au bon fonctionnement des équipes, c’est là toute la promesse du flex-office » explique Mehdi Dziri, fondateur d’Ubiq.

Le bouleversement des habitudes dans le tertiaire répondent aux nouvelles pratiques accélérées par la pandémie, comme le télétravail, mais également à des impératifs économiques accélérés quant à eux par la crise énergétique et économique. Dans ce contexte le secteur tertiaire qui représente plus de 35% de l'activité des entreprises de propreté s'impose comme un terrain incontournable d'innovations et de nouveaux services pour les prestataires.

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