La propreté en quête de 53 000 collaborateurs
Selon une récente étude réalisée par le Monde de la propreté et OpinionWay, les besoins en recrutements du secteur sont de l'ordre de 53 000 Cdi. « 90 % de ces recrutements concernent des postes d’agents de service, ce qui est cohérent avec la part que représentent ces emplois dans l’effectif sectoriel. Les entreprises recrutent des Cdd (¾ pour des remplacements et ¼ pour des surcroîts d’activité), et une part importante de ces recrutements ont lieu durant la période estivale » note les responsables de la branche.
Ce manque de main-d'œuvre qui touche très largement tous les métiers des services atteint aujourd'hui des extrêmes. « Les écueils se multiplient. Entre l'augmentation du prix des carburants qui a fini de dissuader les salariés intervenants sur des sites éloignés, et le trop faible différentiel entre une activité salariée et les prestations sociales et les indemnités de chômage, un point d'équilibre a été franchi » s'alarme un dirigeant de Pme couvrant un territoire rural et péri-urbain.
Recruter, former, fidéliser
Pour remédier à cette pénurie de main d'œuvre différentes initiatives ont vu le jour ou se sont développées comme la plateforme dédiée à l'emploi et initiée par la Fep, ou encore l'application Victor Propreté qui met directement en relation employeurs et salariés. A l'instar des Groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification (Geiq), des professionnels se mobilisent également. A l'occasion de la semaine des métiers de la propreté (20 au 25 juin 2022) des rencontres et job-dating on été organisés partout en France. A Nancy, le 23 juin, lors de l'assemblée générale du Geiq Alsace Lorraine, son président, Julien Gutfreund a accueilli Carole Grandjean, (photo) députée de la 1ère circonscription de Meurthe-et-Moselle, qui est aujourd'hui ministre déléguée de l'Enseignement et de la Formation professionnelle.
