Entreprise de propreté. VDS joue la croissance externe
VDS, PME de nettoyage francilienne vient de reprendre 3 sociétés de propreté et envisage un CA de 40 M d'€ d'ici deux ans.
La société de nettoyage VDS, implanté à Buc (78) et qui fêtera ses 30 ans l'année prochaine, vient de se donner de nouveaux moyens de développement avec le rachat récent de 3 sociétés régionales. « Nous avons racheté 3 entreprises de propreté cet été. Il s'agit de Esthète Propreté, située à Elancourt, qui réalise un million d'euros de chiffre d'affaires et emploie une quarantaine de salariés auprès d'une centaine de clients. La société intervient sur le 78 mais également à Paris et dans le 91. Par ailleurs VDS a également repris deux autres structures Eco-C.l.e.a.n et Ecla Propreté, qui pèsent 6 millions de CA, et disposent d'un portefeuille de 400 clients, avec un contrat phare qui est celui de la tour Montparnasse et locaux situés dans cette tour. Avec ces 3 acquisitions, le groupe compte désormais 5 structures pour un chiffre d'affaires de 23 millions et 1200 salariés » se félicite Laurent Petit, le directeur général de VDS.
40 millions dans 24 mois
L'objectif de cette PME régionale qui compte parmi les plus importantes progressions du secteur est d'abord de s'imposer comme un prestataire offrant des services adaptés à des clients exigeants. A ce titre le contrat passé avec la Tour Montparnasse et ses résidents se veut exemplaire : 100 salariés sur le site, la mise en place d'un vrai département travaux au travers d'Eco-C.l.e.a.n ( parquets, moquettes, mise en peinture...).
Dans les mois qui viennent VDS entend bien poursuivre cette dynamique de croissance externe avec l'objectif, sous 24 mois, de réaliser un chiffre d'affaires de l’ordre de 40 millions d'euros. « Ce développement ne se fera pas à n'importe quel prix bien entendu. Les entreprises que nous rachetons s'inscrivent dans notre stratégie de croissance en Ile-de-France en faisant le choix de conserver les structures et leurs dirigeants pour éviter au maximum la perte de leurs clients. Il n'est pas question pour nous de tout casser, mais bien d'adosser ces entreprises de nettoyage à un groupe qui peut offrir des services transverses » conclut Laurent Petit.