Un marché de 174 milliards d'euros
Selon la plus récente étude publiée par la Fédération européenne du nettoyage industriel (Feni) plus de 171 500 entreprises se partagent quelque 74 milliards d'euros de prestations, la France se classant en deuxième position des 20 pays européens passés au crible.
D’après une étude publiée en 2016 par la Feni, les 171 560 entreprises de propreté européennes ont réalisé en 2014 un chiffre d’affaires total de 73,925 milliards d’euros dans les 20 pays analysés, ce qui représente une augmentation de 14,5 % en deux ans (2012 à 2014). « En moyenne, le chiffre d’affaires du secteur a enregistré une croissance annuelle de 9,35 % au cours des 24 dernières années. L’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne sont les cinq marchés nationaux les plus importants. Ils forment au cumul quelque 72 % du chiffre d’affaires européen total. L’importance relative des marchés néerlandais, suédois et danois confirme une croissance organique au cours des dernières années, qui est principalement due à l’externalisation des services » détaillent les auteurs de cette étude.
23 heures de durée moyenne hebdomadaire du travail
L'étude de la Feni confirme que le travail à temps partiel reste la forme d’emploi la plus courante dans le secteur et concerne 66 % des 3,4 millions de personnes travaillant dans la propreté en Europe. Ce chiffre diminue toutefois lentement depuis 2001, de sorte qu’un nombre grandissant d’emplois à temps plein sont disponibles. La durée moyenne du travail dans le secteur s’élève à 23 heures par semaine, soit un léger allongement depuis le niveau de 19 heures par semaine constaté en 2001. Enfin, les femmes représentent 73 % des travailleurs dans le secteur de la propreté.
Les prestations externalisées, dans les 20 pays qui font l'objet de cette étude, représente 65% des opérations de nettoyage. Même si c'est surtout le secteur tertiaire qui fait appel à des services de propreté, la part de ces donneurs d'ordres n'a cessé de reculer au cours des 20 dernières années, passant de 67,6 % en 1995 à 51,8 % à 2014.